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L'une des technologies de détection de fuites par ARDF 35 est la thermographie infrarouge.

26 septembre 2025

Les technologies en détection de fuites d’eau a connu une véritable révolution au cours des dernières années. En 2025, les professionnels disposent d’un large éventail de technologies performantes, précises et surtout non destructives. Ces méthodes permettent d’intervenir rapidement, sans abîmer les structures, et d’apporter des réponses fiables aussi bien dans les logements résidentiels que dans les bâtiments collectifs ou industriels. Mais quelles sont ces solutions et dans quels contextes sont-elles les plus efficaces ? ARDF 35 vous propose un tour d’horizon.


La détection acoustique

L’une des techniques les plus répandues reste la détection acoustique. Elle repose sur l’écoute des sons émis par une canalisation lorsqu’une fuite d’eau se produit sous pression. Grâce à des micros de sol et à des capteurs électroacoustiques très sensibles, il est possible de localiser la zone suspecte avec une grande précision. Cette méthode est rapide à mettre en œuvre et particulièrement adaptée aux réseaux enterrés ou encastrés. Elle montre toutefois ses limites face à des fuites de très faible intensité ou dans des environnements bruyants, par exemple à proximité de systèmes de chauffage ou de ventilation en fonctionnement.

La thermographie infrarouge

La thermographie est une autre solution très efficace, surtout lorsqu’il s’agit de fuites liées aux réseaux de chaleur ou aux planchers chauffants. Son principe consiste à mesurer les différences de température sur une surface : une zone humide ou traversée par de l’eau chaude crée en effet une signature thermique différente du reste de l’environnement. Les caméras infrarouges de haute précision permettent ainsi de repérer des anomalies invisibles à l’œil nu. L’analyse des images thermiques requiert néanmoins un savoir-faire particulier et dépend fortement des conditions ambiantes pour être interprétée correctement.

Le gaz traceur

Le gaz traceur s’impose comme une méthode de pointe dans la détection de fuites complexes. Elle consiste à injecter un gaz inoffensif, souvent un mélange d’hydrogène et d’azote, à l’intérieur des canalisations. Ce gaz s’échappe par les fissures ou micro-perforations et remonte en surface, où il est capté par une sonde de détection. Cette technique est extrêmement précise et reste efficace même lorsqu’il n’y a pas d’écoulement d’eau. Elle exige toutefois que le réseau soit parfaitement étanche en amont et représente un investissement plus important que d’autres solutions.

Les fumigènes

Plus simple mais tout aussi visuelle, la technique des fumigènes consiste à injecter un gaz enfumé ou coloré dans les canalisations. L’apparition de fumée ou de vapeur en surface permet de repérer immédiatement l’origine de la fuite. Cette solution est particulièrement utile pour les réseaux visitables ou peu profonds, où elle donne des résultats rapides et concrets. En revanche, son efficacité diminue lorsque les canalisations sont enterrées profondément ou situées sous une chaussée, et elle reste sensible aux conditions du sol et de la ventilation.

Quelle méthode choisir ?

Le choix de la technologie la plus adaptée dépend de nombreux critères. La nature du bâtiment, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un immeuble collectif ou d’un site industriel, joue un rôle déterminant. L’accessibilité du réseau, la nature du fluide concerné (eau chaude, eau froide, chauffage), l’urgence de l’intervention mais aussi le budget disponible influencent également la décision.

Face à cette diversité de paramètres, il est essentiel de confier la détection de fuites à un professionnel expérimenté comme ARDF 35. Grâce à une parfaite maîtrise des outils et à un savoir-faire reconnu, nos experts sélectionnent la méthode la plus pertinente pour chaque situation, garantissant ainsi une intervention rapide, précise et sans dégâts inutiles.

Des solutions au service de vos bâtiments

Les technologies de détection de fuites en 2025 offrent des solutions toujours plus respectueuses de l’intégrité des bâtiments. Elles permettent de limiter les coûts liés aux réparations lourdes, d’optimiser la résolution des sinistres et surtout de prévenir les dommages structurels qui peuvent s’aggraver avec le temps.